SAINT-CYR-L’ÉCOLE (Yvelines)


SAINT-CYR L’ÉCOLE

Km=458 

Vendredi 25 août 1944

 

 

 

 

 

SAINT-CYR L’ÉCOLE est en ruine quand les éléments du  G.T. Rémy  la traversent dans la matinée du 25 août en direction de Versailles

Le principal bombardement a lieu à l’été 1944.

Au matin du 25 Juillet, 94 bombardiers sont préparés pour effectuer un raid au dessus de l’Allemagne.
En fin de matinée, cette mission est annulée, au profit de l’objectif  Z756 (“Saint-Cyr près de Versailles” selon la liste des numéros opérationnels établie par le Ministère de l’Air britannique en novembre 1943).
Une modification est ordonnée concernant le chargement des avions: “bomb load ‘Cookie’ but NO delay bombs” (des bombes de type Cookies – bombes de 2 tonnes à haut pouvoir déflagrant – mais pas de bombes à retardement, le “no” étant souligné).

C’est un véritable déluge de bombes qui s’abat sur la ville : plus de 500 tonnes en seront larguées.

Saint-Cyr-l’Ecole est détruite à 92 % par les bombardements.

Seuls 25 immeubles sur 1131 sortent indemnes du déluge de feu essuyé par la ville, qui fait plus de trois cents victimes.

( Source : www.geneanet.org )

 

 

Le général LECLERC, alors Philippe de HAUTECLOCQUE,

élève-officier de Saint-Cyr, sorti 5e de la promotion Metz et Strasbourg en 1925,

puis instructeur à Saint-Cyr de 1932 à 1938.

 


Contexte historique service historique de la défense

 

De son propre chef, le général Leclerc décide le 21 août d’envoyer vers Paris un fort détachement de reconnaissance, dirigé par le commandement de Guillebon. Il en sera réprimande par son supérieur le général américain Gerow.

Le détachement de Guillebon se compose de 10 chars légers, de 10 automitrailleuses et de 10 véhicules blindés et est constitué d’environ 150 hommes. Il démarre le 21 août à midi. Il a pour mission d’éviter tout contact avec les troupes américaines ce qui implique qu’il devra par lui-méme se rendre compte de la situation des troupes allemandes. En fin d’après-midi, il a atteint Nogent-le-Rotrou.
De là, il divise son détachement en trois éléments qui vont respectivement avancer :
> vers Dreux et Houdan.
> vers Rambouillet.
> et vers Chartres, Ablis et Dourdan.

Les renseignements recueillis, soit auprès des organisations de la Résistance, soit auprès des éléments dont il est question ci-dessus, amènent de Guillebon à la conclusion qu’une attaque frontale par les routes directes de Rambouillet en passant par Limours, Orsay, Palaiseau, Massy, Antony puis Paris se heurtera à une forte opposition, mais qu’en se dirigeant plus à l’est de façon à entrer à Paris par le sud, l’avance sera beaucoup plus facile.
De Guillebon va lui-même jusqu’à Arpajon où il arrive à la fin de la journée du 22 et d’où il envoie de nouvelles reconnaissances en direction de Longjumeau. Il aurait pu sans doute aller plus loin, mais il lui faut tenir le général Leclerc au courant de ce qu’il a découvert.

Dans la nuit du 22 au 23, de Guillebon reçoit un message radio de Leclerc lui demandant “d’éclairer” l’axe RambouiIlet-Versailles.
De Guillebon tente de lui répondre qu’il est préférable d’aborder Paris par le sud, mais le message ne passe pas. Il se voit contraint le matin du 23 août de revenir à Rambouillet par Limours, pour rendre compte à Leclerc.
Avant de rencontrer Leclerc, de Guillebon lance deux autres reconnaissances. Ces reconnaissances sont menées par le régiment de Marche du Tchad sous l’autorité du chef d’escadron Morel-Deville. La première à partir de Rambouillet, emprunte la R.N. 10 en direction de Versailles. Elle est placée sous les ordres du lieutenant Bergamain. Le lieutenant Bergamain avance sur la nationale 10. A l’entrée du Perray, il se heurte à quinze chars allemands. Il est légèrement blessé et rendra compte a Leclerc le 23 août à midi, le visage ensanglanté.

Le même jour, à La Verrière, un élément de reconnaissance du 1er Régiment de Marche des Spahis Marocains chargé d’estimer le potentiel des forces allemandes est touché par un char Tigre, dissimulé sous des arbres, dans un verger adossé à une grange, au lieu-dit “l’Agiot”.
Du carrefour de la Malmedonne s’élève une épaisse fumée noire ; le char “Sanglier” de la 2ème DB est détruit.

Sur les hommes d’équipage du char trois perdent la vie. il s’agit de : Blondeau, Louis Rink et Moïse Jardin.
Un monument situé en bordure de la R.N 10 rappelle cet événement tragique.

La seconde aux ordres du lieutenant Serizier doit reconnaître Dampierre, Voisins-le-Bretonneux, Guyancourt, Satory puis Versailles.
La Commune de Voisins-le-Bretonneux occupe une position stratégique entre la gare de triage de Trappes et l’aérodrome de Guyancourt.

Les soldats de la 2e DB vont se heurter à une forte résistance allemande.

Après avoir libéré Dampierre le 23 août à 9h15, le peloton Serizier atteint Voisins-le-Bretonneux qu’il réussit à occuper.

Le gros du détachement Morel-Deville (2e escadron du 1er régiment de marche de Spahis marocains) s’installe aux Granges, près de l’abbaye de Port-Royal le 23 août, puis rejoint Voisins-le-Bretonneux le 24 en vue des combats qui vont se dérouler au nord de la localité.

 

 

 

SAINT-CYR L'ECOLE - Infos

 

 

 

 

EMPLACEMENT de la BORNE

La borne se trouve au carrefour de la D 10 (av. Pierre-Curie) et de la D 11 (av. Jean-Jaurès)