LANGATTE (Moselle)


LANGATTE

Km= 1032 

Lundi 20 novembre 1944

LANGATTE, 20 NOVEMBRE 1944

Pour libérer Strasbourg, le groupement tactique du colonel Dio reçoit, le 12 novembre 1944, l’ordre de se porter vers la région de Saverne par deux axes : au nord, le sous-groupement Rouvillois et, plus au sud, celui de Quilichini.
L’itinéraire nord qui échoit à Rouvillois passe par Bébing, et Rinting pour atteindre Langatte.

Une batterie du 3e régiment d’artillerie coloniale prend position à 200m face à l’entrée de Langatte tandis que le détachement du capitaine Compagnon du 12e Cuirassiers met en déroute une batterie de 150, ainsi qu’un convoi hippomobile allemand.
Près du carrefour central, une mitrailleuse ennemie est neutralisée, ce qui aboutit à une soixantaine de prisonniers.

Un jeune Alsacien réfractaire, caché à Langatte, tissu blanc à la main, va au-devant des chars pour leur signaler la présence de deux canons, vite neutralisés à coup d’obus perforants.

Des éléments de la 197e compagnie de transport du capitaine Dubois font étape en installant leur atelier de réparations dans la vieille grange Wandler à l’abri de l’aviation.

Les Américains relèvent les éléments français en fin de journée.

 

Novembre 1944. La rumeur enfle dans les rues de Langatte : «  Les Américains arrivent   ! ». En fait, ce fut un escadron du 12e régiment de cuirassiers, élément d’un sous groupement de la 2e division blindée commandé par le lieutenant-colonel Rouvillois qui se dirigeait vers le village.
Arrivant de Kerprich-aux-Bois, aux abords du village, les soldats tirèrent sur un hangar agricole qui, sans doute, leur avait paru suspect et qui prit feu immédiatement.

Dans une des familles du village réunie ce soir là pour un repas de funérailles, se trouvait un jeune Alsacien réfractaire qui s’était caché là afin de se soustraire à l’armée allemande. Ce fut lui qui, un tissu blanc à la main, se précipita au-devant des chars pour leur signaler la présence de deux canons, tous deux pointés vers le virage et donc dans leur direction. Ces deux canons furent très vite neutralisés à coup d’obus perforants. Leurs servants s’enfuirent sans demander leur reste. Le jeune Alsacien pris place sur le char de tête. La colonne poursuivit sa route par Haut-Clocher et Dolving, en direction de la proche Alsace. Les Américains, derrière les éléments français, procédèrent au nettoyage, maison par maison.

Venant de Sarrebourg, des éléments du train, la 197e compagnie de transport commandée par le capitaine Dubois, se dirigèrent eux aussi sur Langatte. Ils furent stoppés dans la forêt de Hoff où de nombreux arbres coupés entravaient la route, vite été levés par les sapeurs. Cette compagnie était dotée d’un atelier de réparation qui fut installé dans la vieille grange Wandler, aujourd’hui parking de l’école, afin de le mettre à l’abri des vues de l’aviation ennemie. Dans cet atelier, véritable petite usine, douze hommes s’affairaient constamment à la réparation de tout le matériel endommagé, des chenilles des chars, etc…

Le capitaine Dubois avait sa chambre dans la ferme Charles Fhurmann, aujourd’hui salle communale, et son bureau installé à l’école. La cuisine roulante était placée à côté du café Hertzog.

En cantonnement dans le village et dans celui de Haut-clocher, quatre soldats de la 2e DB ont lié connaissance avec des jeunes filles qu’ils ont épousées après la guerre. Le breton Auguste Boutet, cuisinier de la roulante, a épousé Joséphine Hertzog. Le meusien Gaston Magison de l’atelier de réparation a épousé Marthe Becker. Le Rémois Henri Camu du QG a pris pour épouse Emmy Heim. Le nordiste Arthur Van-Wynendaele, roulant GMC, a épousé Marie Charon.

Le Républicain Lorrain – 01/12/2017

https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-sarrebourg-chateau-salins/2017/12/01/langatte-inaugure-sa-borne-du-serment-de-koufra


 12e Régiment de Cuirassiers

RÔLE DU 2ème ESCADRON DANS LA BATAILLE DES VOSGES ET DE STRASBOURG

 

Le pont de Xouaxange a été trouvé libre et non détruit en fin de matinée.
Le Sous-Groupement QUILICHINI en a aussitôt commencé le franchissement en direction de Beling.
À midi, le Sous-Groupement ROUVILLOIS commence également le passage.
Le Colonel ROUVILLOIS donne ordre au détachement COMPAGNON, de partir sur Homing, devant lequel les américains sont encore arrêtés, et de reprendre là, son axe Barchain – Kerprich – Langatte – Haut Clocher – Delving – Ubergestigel ; il retrouvera probablement des éléments dans Haut Clocher, venus de Bobling.
Le reste du sous-groupement suit le détachement, débouche aussitôt en direction de Heming en longeant la voie ferrée, avec quelques difficultés en raison de l’inondation.
À l’arrivée au carrefour de Heming, le char SOISSONS II, récemment perçu en très mauvais état mécanique, tombe en panne. Le Peloton PERRIER se trouve réduit à trois chars.
Le char PARIS II (Chef De CARGOUET) passe char de tête.
Aussitôt après le nettoyage de la partie Est de Heming où il fait quelques prisonniers, pour gagner du temps le détachement ne reconnaît pas Heming, parce que l’on voit les américains franchir par la station Marchin qui est trouvée vidée. Le château d’Aberville est reconnu par la patrouille de tête (Aspirant AZINIÈRES, chars FYE et PARIS II).
Le détachement reprend la progression, il est accueilli par un feu d’ artillerie, de mortiers, au débouché du Bois de Noussard, sur Kerprich aux Bois.
Le détachement s’empare rapidement du village, le nettoyage rapidement mené et achevé par la patrouille de queue, permet de faire une trentaine de prisonniers, avec un oberfeldwebel, qui servaient deux mortiers de 81 et des armes automatiques.
Avant la fin même du nettoyage, la progression reprend en direction de Langatte en dépit de quelques obus reçus au débouché du village et vers la 294.
À l’entrée dans Langatte, la patrouille de tête surprend, en plein mouvement sur la route, une batterie hippomobile allemande de 150, ainsi qu’un convoi hippomobile. Le tout est mis en déroute et les servants tentent de s’enfuir à pied vers le bois à 1500 m au Nord.
Par dessus le village et la vallée, la patrouille de queue les mitraille et les tire à obus explosifs ; quelques allemands tentent de se défendre dans le village dont un nettoyage un peu plus poussé devra être fait ; ce sera la mission du peloton de mortiers et de la patrouille de queue, alors que la tête du détachement reprendra la progression.
Juste à ce moment une mitrailleuse allemande se met à tirer d’ une maison près du carrefour central du village. Le nettoyage permet de mettre la main sur une soixantaine de prisonniers laissés à la garde de quelques cuirassiers du peloton de mortiers et, surtout, un nombreux matériel :
– 4 pièces de la batterie d’ artillerie
– 4 mortiers en position dans la partie Ouest du village
– nombreuses voitures et chevaux.
Le détachement repart, tirant comme au lapin sur les allemands fuyant de Langatte et de Haut Clocher vers le Lekwald et le Beiwald. Le détachement entre par l’Ouest dans Haut Clocher en même temps qu’arrive du Sud, le détachement BRIOT.
Un char commandé par le maréchal des logis BIDAUD, et axé vers le bois au Nord de Haut Clocher, stoppe une colonne d’artillerie lourde et fait 20 prisonniers, tandis que le S/Lieutenant COQUELET nettoie le reste du village.
Un prisonnier est fait dans un dépôt d’essence allemand qu’il devait détruire. Le détachement reprend sa marche des l’arrivée des américains, qui prennent à leur compte les prisonniers.
Le Colonel ROUVILLOIS donne l’ordre au détachement COMPAGNON de foncer immédiatement sur Dolving et de s’emparer à tout prix par surprise du pont sur la Sarre d’Oberstinzel, puis de s’emparer ensuite, si on en a le temps avant la fin du jour, du carrefour de Rauwillers. Le détachement LENOIR suit immédiatement, il est 15H00.
Dolving est atteint sans encombre et le village reconnu est nettoyé rapidement, une dizaine de prisonniers. Le détachement se présente alors devant la Sarre, au Moulin de Sarreck. Le pont n’est pas sauté, le Lieutenant LUCCHESI avec une patrouille à pied, va immédiatement reconnaître le village de Oberstinzel.
Pendant que le groupement du Génie du détachement LENOIR reconnaît le pont et coupe sa mise à feu, le pont est franchi sans encombre et Oberstinzel traversé, est salué par un grand enthousiasme par la population. Quelques prisonniers.
La marche reprend rapide en direction de Hellerig où est mis en déroute un convoi hippo allemand marchant tranquillement sur la route en direction de Rauwillers. Pendant que les éléments de tête du détachement (patrouilles AZINIÈRES et PERRIER, section LUCCHESI) nettoient le village et dégagent la route des nombreux véhicules qui l’encombrent, le peloton de mortiers LECORNU et la patrouille de queue BALLESTER, mitraillent les fuyards allemands courant vers Geberval ; il y a une quarantaine de prisonniers dont un officier.
La progression reprend sur Rauwillers, par le chemin de terre Geberval, ce dernier est très encombré de véhicules hippo et auto qui ralentissent la marche et obligent à quitter la piste, aussi quelques H.T. s’embourbent.
Les éléments de tête se présentent devant Rauwillers (S/Lieutenant PERRIER et Lieutenant LUCCHESI), alors que le détachement est coupé derrière le char du capitaine par H.T. du Génie embourbé à 1200m. d’Hellering, Rauwillers est cependant occupé.
Une mésaventure manque de se produire : le feu ayant été ouvert entre les éléments de queue du détachement COMPAGNON débouchant de Geberval dans la demi-obscurité et les éléments de tête du détachement LENOIR (passés par Kirrberg). Ce feu est heureusement immédiatement arrêté grâce à la liaison rapidement prise entre les deux détachements.
À Rauwillers, les allemands sont complètement surpris. Les deux chefs de détachement décident l’occupation du village pour la nuit : issues Est et Sud au détachement COMPAGNON, issues Ouest et Nord au détachement LENOIR. Le Colonel ROUVILLOIS arrive immédiatement.
Dans l’obscurité, de nombreux allemands surpris sont faits prisonniers, toute la soirée et toute la nuit des voitures allemandes viendront se faire démolir sur les bouchons placés aux issues. Les allemands ignorent la main mise par nous sur ce carrefour important, à la tombée du jour, ainsi que notre passage de la Sarre.
L’organisation du détachement COMPAGNON est la suivante :
– carrefour Est : Peloton PERRIER et Section LUCCHESI,
– carrefour Sud : char 105 du Peloton PERRIER, Peloton mortiers LECORNU.
Celle du détachement LENOIR est la suivante :
– patrouille OLLERO sur la route de Hirschland,
– patrouille SALAUN sur la route de Kirrberg.
Le détachement BRIOT, après avoir occupé et nettoyé Haut Clocher, tient le passage de Dolving. La nuit est assez calme. Il faut signaler quelques coups de téléphone provenant des postes allemands de la région, ignorants que nous sommes à Rauwillers et la prise de quelques voitures allemandes, en particulier à 23H00, une jeep américaine occupée par deux allemands venant de Kirrberg est arrêtée dans le village (parce qu’elle marche tous feux allumés) par l’Aspirant AZINIERES.Le Colonel, pensant le passage prévu des Vosges par Zinsel solidement tenu, prévoit de pousser, le lendemain matin à l’aube, un élément au carrefour de Siewiller et des reconnaissances à Lhor et Bust, en vue éventuellement, de tenter le passage par La Petite Pierre.
Le détachement LENOIR, augmenté du 105 BESNIER, prélevé sur le détachement COMPAGNON, partira en tête pour permettre au détachement COMPAGNON de faire le ravitaillement nécessaire, munitions surtout.
Le bilan de la journée pour l’escadron s’établit par la seule perte de la jeep ORGEIX par l’artillerie à Kirrberg et par la capture pour l’ensemble du sous-groupement de 300 prisonniers, de nombreux véhicules et de pièces d’artillerie, particulièrement à Langatte et Haut Clocher.
La Sarre a été franchie par un pont qui permettra le lendemain le passage de tout le G.T.D. Le premier village alsacien “Rauwillers“ est libre.

20 Novembre 1944.
À 07H30, le détachement LENOIR part pour Schalbach. La patrouille OLLERO (chars DIEPPE et BAYEUX) en tête, le village de Lixheim est atteint et reconnu. À la fin du nettoyage près du carrefour Est du village, le Chef OLLERO a sa tourelle traversée et est tué net d’une balle à la tête.
Il est fait une cinquantaine de prisonniers dans le village. Le détachement reprend sa progression en direction de Bourscheid où, il est encore fait une cinquantaine de prisonniers.
Schalbach est atteint vers 09H00 ; au carrefour après le ruisseau de l’Eller, le S/Lieutenant CORAP, descendu à terre au cours du nettoyage, est tué d’une balle au cœur, tirée à 20 mètres.
Le détachement s’établit à Schalbach après avoir tué une trentaine d’allemands.
Durant ce temps, le détachement BRIOT parvenu à Rauwillers vers 8H00, quitte ce village vers 9H00, et prend l’itinéraire direct de Schalbach, suivi par le PC du Colonel. Il arrive à Schalbach sans incident derrière le détachement LENOIR.
Le Père FEUGEREU, aumônier du Génie, fait placer les corps du Chef OLLERO et du S/Lieutenant CORAP à la Mairie.
Le détachement LENOIR reprend alors la progression sur Veckerswiller et Siewiller, où il arrive vers 10H30.
La patrouille de tête est alors composée des chars DIEPPE et NORMANDIE à Siewiller, le Brigadier HILLIEN passe chef de char sur le BAYEUX et le Brigadier NIKEL sur le St LOT.
À Siewiller, quelques véhicules allemands sont détruits dont un camion avec une arme antichars par le NORMANDIE. Le Brigadier HILLIEN est blessé par un conducteur de side-car allemand qu’il venait d’arrêter.
Il est fait environ 80 prisonniers. Le détachement LENOIR reste jusqu’à 16H15 à Siewiller, il pousse alors jusqu’à Lohr qu’il tient durant la nuit.
Pendant ce temps, le détachement COMPAGNON (Peloton PERRIER) attend à Rauwillers le ravitaillement jusqu’à midi. Le Sous-Groupement DIDELOT ayant alors rejoint, il quitte Rauwillers sans avoir été ravitaillé, il dépasse le détachement LENOIR à Siewiller et va à Petersbach déjà atteint par le détachement JOSSE (TD, sans éléments de l’escadron). Il passe alors en tête, il est 15H30.
Le Colonel ROUVILLOIS lui donne l’ordre d’occuper La Petite Pierre avant la nuit ; une reconnaissance de JOSSE rencontre une résistance, avec armes automatiques, au carrefour de la Maison Forestière, 1500 m avant La Petite Pierre. Le détachement COMPAGNON se heurte à cette résistance vers 16H00.
Le char PARIS II, char de tête, est immobilisé par bazooka sans perte de personnel.
La Section LUCCHESI s’engage à pied avec l’appui feu des chars. Le carrefour est pris.
La progression reprend, mais retombe à nouveau sur une résistance d’infanterie, enterrée et disposant de bazookas ; après une sérieuse résistance, la position est enlevée, laissant sur le terrain une dizaine de prisonniers, une douzaine de tués et une quinzaine de blessés.
La progression peut alors reprendre avec un appui d’artillerie fusant sur La Petite Pierre. La Petite Pierre est atteinte et nettoyée en dépit d’une résistance assez sérieuse, dans la partie Sud du village surtout, et vers la Redoute.
Il est fait une cinquantaine de prisonniers dont plusieurs officiers.
L’occupation de La Petite Pierre est organisée pour la nuit. Le détachement COMPAGNON tient le bouchon Sud sur la route de Saverne.
Pendant ce temps, le détachement BRIOT est venu occuper pour la nuit Petersbach.
Pour l’escadron. la journée se chiffre par la perte du S/Lieutenant CORAP et du Chef OLLERO tués et du Brigadier HILLIEN blessé.
Au détachement LENOlR, par la perte du char PARIS II qui a pu être remorqué jusqu’à La Petite Pierre.
Au détachement COMPAGNON, le char SOISSONS II qui avait rejoint à Rauwillers, reste cette fois à Schalbach, en panne définitivement, où son équipage veillera les corps des tués de l’escadron.
Nous sommes maintenant sur le versant des Vosges descendant vers l’Alsace.
Pour le 22, l’intention du Colonel est :
– après avoir fait sauter le bouchon de la Ferme des Juifs, indiqué sur une carte trouvée sur un officier allemand dans le Sud du village,
– de foncer sur Weiterswiller, et de là, mettre la main sur le carrefour de Dettwiller et sur le pont du canal au Sud de Steinbourg.

Monument commémoratif 1939-1945- Chemin de la Libération [Sarrebourg]
Situé à proximité de la chapelle Notre Dame de la Pitié, sur la D27 au rond-point après la voie ferrée en direction de Langatte
Le 20 novembre 1944, le Sous-Groupement du Commandant Robert QUILICHINI, du Groupement Tactique du Colonel Louis DIO, de la 2ème Division Blindée du Général Philippe LECLERC de HAUTECLOCQUE, partant de BLAMONT, a suivi ce chemin pour libérer SARREBOURG et franchir la SARRE à SARRALTROFF.
Le lendemain, il libérait MILLTELBRONN pour rejoindre les sous-groupements ROUVILLOIS et DIDELOT, du Groupement DIO, à DERRWILLER, et participer le 23 novembre 1944 à la libération de STRASBOURG.
Le Sous-Groupement QUILICHINI comprenait les unités suivantes :
– 1ère Compagnie du 1er Bataillon de Combat du Régiment de Marche du Tchad (R.M.T.)
– 2ème Peloton du 5ème Escadron de Combat du 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (1er R.M.S.M.)
– 3ème Escadron de Combat du 12ème Régiment de Cuirassiers (12ème Cuir.)
– 3ème Peloton du 3ème Escadron de Combat du Régiment Blindé de Fusiliers Marins (R.B.F.M.)
– 1ère et 2ème Sections de la 2ème Compagnie de Combat du 13ème Bataillon du Génie
– 1er Groupe de la 2ème Compagnie du 13ème Bataillon Médical, comprenant une équipe d’ambulancières, les Marinettes, du R.B.F.M.
Le 3ème Bataillon du 71ème Régiment d’Infanterie de la 44ème U.S.I.D. occupa SAREBOURG.
Cette unité faisait partie de la 7ème Armée U.S. du Général PATCH, appartenant au XVème Corps U.S. du Général HAISLIP, auquel la 2ème D.B. était rattachée.
HONNEUR À LEUR MÉMOIRE

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